Droit, finance et technologie par la spécialiste

Avec le rythme croissant des échanges, les besoins en traductions augmentent, eux aussi. Ce ne sont pas les agences de traduction qui manquent.
Le problème, c’est plutôt le choix d’un partenaire digne de foi avec qui vous vous sentez à l’aise.

Voici quelques petites astuces pour vous aider à prendre votre décision :

7 questions que vous devriez poser à votre traducteur :

Depuis combien de temps est-ce que votre traducteur exerce déjà dans votre secteur ?

« Maître XY, avocat à la cour ». Tout un chacun saurait traduire cela, non ? « Maître » = « Meister », « XY » = « XY », « avocat à la cour » = « Rechtsanwalt am Hof », donc « Meister XY, Rechtsanwalt am Hof ». Eh bien, non ! Il faut lire « Herr Rechtsanwalt XY », car un « Meister », en conjonction avec un nom, est soit un « contremaître », ou, dans certains contextes, une insulte…. Chose que l’on n’apprend pas à la fac, mais seulement dans la « vraie vie » et dans la perfection acquise au fil des ans.

Combien d’années est-ce que votre traducteur a travaillé dans le pays de sa langue étrangère ?

On aurait du mal à trouver dans un dictionnaire l’explication des termes « AOK » en allemand ou encore « NHS » en anglais, même les références dans l’internet n’expliquent pas la différence entre les systèmes d’assurance maladie en vigueur en Allemagne, en Grande Bretagne ou en France. Sans connaissances des spécificités du pays de la langue cible, il est toutefois impossible de fournir une traduction compréhensible.

Est-ce que votre traducteur est joignable même en dehors des heures de bureau quand il le faut ?

Une petite modification à la dernière minute avant le décollement de l’avion – et où est alors le traducteur qui insère cette petite modification rapidement et sans bureaucratie ?

Est-ce que vous pouvez être sûr d’avoir toujours à faire au même traducteur ?

Ou est-ce que vous devez « briefer » à chaque fois un nouveau traducteur, parce que le dernier, qui vous a donné pourtant entière satisfaction, est justement occupé par un autre client ? Et c’est ainsi qu’une vis se transforme en goujon et le goujon devient un clou et vous passez à chaque fois votre temps à adapter les traductions que l’on vous a fournies

Est-ce que votre traducteur a déjà travaillé dans le monde de l’entreprise et celui des affaires ?

La vie dans la tour d’ivoire académique sans aucune expérience pratique dans le domaine dans lequel on traduit ne constitue pas une grande aide pour la compréhension des contenus techniques ou juridiques. Un bon traducteur doit impérativement savoir de quoi il parle.

Est-ce que votre traducteur connaît les structures dans les entreprises qui sont ses clientes ?

Même en consultant votre site internet, un traducteur externe ne s’appropriera jamais vraiment votre jargon interne ou comprendra vos besoins spécifiques. À moins que vous n’assureriez toujours le même interlocuteur que vous pourrez « briefer » selon vos besoins.

Dernier point : Est-ce que vous pouvez contacter votre traducteur ? En direct, et sans intermédiaire ?

Vous avez des questions sur la traduction qui vous a été livrée. Est-ce que cela va vite et sans bureaucratie ou y-a-t-il quelqu’un qui empêche tout contact direct ?